Nos revendications

Action contre l’agrobusiness

Nous exigeons que les entreprises qui transforment, échangent et vendent des denrées alimentaires :

  • Cessent d’importer des aliments qui ne respectent pas notre santé et détruisent nos écosystèmes.
  • Payent aux agriculteurs et agricultrices le juste prix pour couvrir leurs coûts de production et leur permettre de vivre dans une exploitation moyenne.
  • Respectent la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans (UNDROP) et cessent immédiatement de violer les droits humains des travailleur·euse·s, agriculteur·rices, et communautés indigènes, ici et dans le reste du monde.

Nous demandons aux gouvernements belges et à l’Union Européenne de:

  • Rejoindre l’opposition européenne contre l’accord UE-MERCOSUR et tous les autres accords de libre-échange qui profitent aux multinationales au prix de revenus décents, de notre santé, et de nos écosystèmes.
  • Rediriger les subventions de la PAC pour soutenir l’installation de nouveaux·elles agriculteur·rice·s, une agriculture plus locale et à plus petite échelle, et des pratiques agroécologiques.
  • Mettre fin à la spéculation sur les prix des terres agricoles et permettre l’accès à la terre de manière équitable.
  • Soutenir la transmission des fermes pour les agriculteur·rice·s qui approchent de la retraite, et investir dans l’éducation sur les systèmes agro-alimentaires.
  • Prendre des mesures beaucoup plus ambitieuses pour prévenir le changement climatique et la perte de biodiversité (cf les revendications de nos actions précédentes) ainsi que compenser les agriculteur·rice·s qui en subissent déjà les effets.
  • Accueillir et régulariser les personnes migrantes pour mettre fin aux conditions d’exploitation dans le travail, notamment dans le secteur agro-alimentaire.
  • Faire du droit à l’alimentation une priorité selon le principe de sécurité sociale alimentaire comme le préconise le Collectif CréaSSA ;

Face à la crise sociale et climatique, Code Rouge aspire à des changements sociétaux et systémiques. La crise climatique et sociale est déjà une réalité. Il n’y a plus de temps à perdre! Voici nos principales demandes :

SORTIR DES ÉNERGIES FOSSILES

Pour un avenir viable, nous avons besoin d’une réduction de la consommation globale d’énergie et d’une transition rapide vers les énergies renouvelables.

ACCÈS À L’ÉNERGIE POUR TOU·TE·S

La précarité énergétique est inacceptable. Une énergie accessible pour tout le monde est un droit fondamental. Dans le même temps, les consommations excessives des gros consommateurs doivent être fortement limitées.

SOCIALISATION DU SECTEUR DE L’ÉNERGIE

Pour enclencher les changements nécessaires face à la crise climatique et enrayer l’augmentation des prix, il faut extraire l’énergie des logiques de marché et la socialiser en tant que bien commun.

FIN DES NOUVEAUX PROJETS FOSSILES

Plus de nouvelles bombes climatiques, comme les projets des pipelines à travers l’Afrique de l’Est ou dans l’Arctique, et arrêt de tous les autres projets inutiles, polluants et destructeurs.

GARANTIR DES EMPLOIS DE QUALITÉ DANS UNE UNE ÉCONOMIE DÉCARBONÉE

Il faut fournir un véritable plan de reconversion pour les travailleur·euses des industries polluantes en se dirigeant vers une économie circulaire et décarbonée. Les syndicats et les travailleur·euses doivent être étroitement impliqué·es dans l’élaboration de ces plans de transition juste. Il faut par ailleurs diminuer collectivement le temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires pour diminuer les productions inutiles sans détruire des emplois, et pour reprendre collectivement le contrôle de notre temps et de nos vies.

RECONNAÎTRE LES RESPONSABILITÉS HISTORIQUES ET ASSURER DES RÉPARATIONS

Notre dépendance aux énergies fossiles provoque des conflits, des violations des droits humains et perpétue des logiques (néo)coloniales. Nous devons reconnaître la responsabilité historique des multinationales et états occidentaux/du nord global. Les dommages causés aux communautés doivent faire l’objet de réparations.

TAXER LES GROS POLLUEURS ET LES MILLIARDAIRES

Pour financer cette transition, nous avons besoin d’argent et nous savons qui l’a. Il est temps de forcer les principaux responsables—les plus aisés et les grands pollueurs—à payer leur juste part et mieux répartir les richesses. Les subsides et primes aux pollueurs doivent disparaître.

ISOLER NOS MAISONS ET BÂTIMENTS

Cela réduira les factures d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre et créera de nombreux emplois. Cela nécessite des investissements massifs, en commençant par la rénovation des logements à faible performance énergétique et des logements les plus précaires. Le droit à un logement décent, abordable et salubre doit être garanti. Les logements sociaux sont cruciaux pour y arriver.

DES TRANSPORTS PUBLICS ABORDABLES POUR TOU·TES ET DE MEILLEURE QUALITÉ

Investir massivement dans les infrastructures cyclables et piétonnes et dans les transports publics pour les rendre abordables ou gratuits, durables et accessibles à tou·tes. Limiter l’usage de la voiture, en interdisant les publicités pour les voitures et en supprimant les voitures de société.